MATÉRIEL D’ARTILLERIE 11
De la mobilisation au 24 mars 1916, il avait été expédiéaux armées :
2 835 arrière-trains de canons ;
1 340 canons (tubes manchonnés) ;
1 385 freins ;
218 affûts ;
3 380 caissons.
Mais cette énumération serait incomplète, si je ne men-tionnais que, le 30 janvier 1915 (1), je demandai au mi-nistre, afin de pouvoir augmenter la capacité offensived’un corps de cavalerie ou d’une troupe transportée enauto, de prévoir l’organisation de quelques batteries de 75sur camions aménagés.
Le 19 mars (2), je demandai la mise en commande de9 batteries sur camions-autos.
Les premiers envois de ce matériel arrivèrent aux arméesen juin 1915. Ce fut l’origine de l’artillerie portée qui renditplus tard de si grands services, notamment en 1918,quand se produisirent les grandes offensives allemandesqui nous obligèrent à d’importants déplacements detroupes par voie de terre.
B) Matériel de 105. — A la mobilisation, aucun groupe dece matériel n’était en service, mais le matériel destiné à cons-tituer 8 groupes était en commande. Le premier d’entreeux entra en service le 16 septembre 1914. Mon intentionétait d’arriver à en donner un groupe à chaque corps d’armée.La fabrication en fut donc poursuivie, et au 31 janvier 1916 :
7 groupes à 3 batteries
1 groupe à 2 batteries
2 groupes étaient en formation à l’intérieur.
étaient en service dans les armées.
C) Matériel de gros calibre. — Les seuls matériels d’ar-tillerie de gros calibre dont l’emploi était prévu dans lesarmées de campagne, étaient ceux qui entraient dans la
(1) Lettre n° 9380.
(2) Télégramme n° 6441.