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je fus amené, bien que n’y étant plus tenu par le Protocole,à consentir une allocation hebdomadaire de 15 000 coupsde 75 pendant trois semaines pour recompléter le parc surrail, à la cession de 12 000 projectiles de 155, et à l’amé-nagement de quatre affûts-trucs du même type établispar le Creusot pour le canon de 19.
Le 11 juin 1915, nous cédâmes encore à l’armée belge24 canons de 58 de tranchée approvisionnés à 3 600 coupspar mois.
D’août à novembre, nous leur accordâmes encore :
4 000 obus de 65,
30 000 obus à balles de 75,
8 mortiers de 220 avec 16 000 projectiles,
1 000 obus de 105,
10 000 obus de 120,
1 000 obus de 155.
En mars 1916, j’appuyai une demande supplémentairede 1 000 projectiles à balles de 75 par jour pendant troissemaines, et la cession de 12 canons de 120 C modèle 1890.
Armée anglaise. — Nos cessions à l’armée anglaise sebornèrent à :
300 canons de 90 approvisionnés à 200 coups parpièce qui nous furent restitués au commencement del’année 1916 ;
50 000 fusils japonais et 20 millions de cartouches ;
52 000 projectiles de 75 ;
Une dotation initiale de 36 000 coups pour les 14 bat-teries de 75 cédées à l’Angleterre par le Portugal, suivied’un réapprovisionnement de 20 000 coups par mois, autotal : 1 200 000 coups.
Armée serbe. — Le concours que nous apportâmes àl’armée serbe fut énorme, et, on peut le dire, c’est la France qui, après la catastrophe de l’automne 1915, lui remit lesarmes à la main.
Dans la première période qui s’étend depuis l’origine du