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MÉMOIRES DU MARÉCHAL JOFFRE
Au même moment, la situation de notre aviation était
la suivante :
Escadrilles de corps d’armée. 55
— d’artillerie lourde. 21
— de chasse. 19
— de bombardement. 19
Total . 114
représentant 1 083 avions.
Par lettre n° 2246 du 3 août, j’avais proposé au ministreun programme qui donnerait :
45
escadrilles de corps d’armée à
10 avions =
450
avions.
10
— de renforcement à
10 — =
100
—
39
— d’artillerie lourde à
10 — =
390
—
40
— de chasse à
12 — =
480
—
40
— de bombardement à
10 — =
400
—
soit 174
escadrilles dotées de.
1 820
avions.
C’est sur ces données que se réunit la conférence du27 août.
Trois points provoquèrent une discussion avec le ministrede la Guerre.
pied, 60 batteries d’artillerie lourde à grande puissance (A. L. G. P.).
Au 1 er janvier 1917, pour 1 047 bataillons actifs, il y aurait1 200 batteries de campagne, 625 batteries lourdes, 300 batteriesà pied, 60 d’artillerie lourde à grande puissance.
Au 1 er janvier 1918, pour 873 bataillons actifs, il y aurait 1 200 bat-teries de campagne, 960 batteries lourdes, 100 batteries à pied et80j[d’A. L. G. P.
Le tableau suivant résume l’effort fait et nos prévisions :
Canonsexistantdans la zonedes armées
Fabricationjournalièrede munitions
Stocks demunitions
artillerie de cam-
août 1911).
i ,r jaiiïier 1917.
1 er janT. 1918.
pagne.
6 130
6130
6 700
artillerie lourde...
4 200
4 875
6100
artillerie de cam-
pagne.
153 400
186 000
186000
artillerie lourde...
57 500
78 900
93 000
artillerie de cam-pagne .
artillerie lourde...
10 652 0002 642 000
17 953 0005 783 000