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2 (1932)
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362 MÉMOIRES DU MARÉCHAL JOFFRE

Le général Robertson indiqua quil serait impossiblede réduire pendant lhiver les forces britanniques sta-tionnées en Égypte , mais quil espérait pouvoir diminuerleur importance au printemps.

Je donnai ensuite lecture de la sixième question.

Les conférents renouvellent-ils lengagement pris à la confé-rence du 5 décembre 1915, à savoir que si lune des puissancesalliées est attaquée par lennemi, les autres puissances luiviendront immédiatement en aide dans toute la mesure deleurs moyens?

Dans le cas de l'affirmative, le secours à apporter à lalliéattaqué peut revêtir lune des deux formes ci-dessous, oumême les deux simultanément :

a) Concours indirect par des attaques sur les zones prépa-rées, déclenchées par les armées non attaquées ;

b) Secours direct par envoi de forces entre théâtres ayantentre eux des moyens de communications faciles.

Cest sous cette dernière forme que nos alliés russes ontapporté leurs concours à nos alliés roumains.

Les conférents auront à décider si, en vue déventualitésdu même ordre, il est utile de procéder à des études combinéesentre les états-majors franco-anglais et italien.

Cette question fut adoptée à lunanimité.

On passa alors à la septième question :

Les conférents estiment-ils quil y a lieu dentretenir leseffectifs de larmée serbe par enrôlement des prisonniers de raceserbe faits par lItalie et par la Russie?

Le général Porro fit observer que la question de lalibération des prisonniers yougo-slaves avait été poséeau gouvernement italien. Cette question était dabord poli-tique. Ces prisonniers étaient au nombre de 3 000 environ ;on ne pouvait les mettre à la disposition des Serbes sansexposer les Italiens faits prisonniers par les armées autri-chiennes à des mesures de représailles. Le gouvernementitalien nacceptait donc que des libérations individuellesportant sur des volontaires.

Les huitième et neuvième questions visaient laide que la