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2 (1932)
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MÉMOIRES DU MARÉCHAL JOFFRE

dinfanterie disposant dune section de deux pièces.

Cette dotation initiale bientôt reconnue insuffisantemamena à demander que la fabrication de ces pièces fûtpoussée. En janvier 1915, les établissements de lËtatfabriquaient 181 mitrailleuses par mois, et la maisonHotchkiss 102. En décembre 1915, notre production étaitpassée à 815 par mois, et celle dHotchkiss à 384 (dont100 pour les Belges).

Au 1 er janvier 1916, on comptait près de 11 000 mitrail-leuses aux armées contre 5 000 au début de la guerre.

En février 1916, jestimai que le rendement atteint(44 pièces par jour) était suffisant à la fois pour donnersatisfaction à nos besoins et pour venir en aide à nos alliés,et je demandai au sous-secrétaire dÉtat à larmement dediriger les efforts des manufactures vers la fabrication dufusil automatique et du fusil mitrailleur qui devaientdonner à notre infanterie un puissant appoint de puissancede feu. Cette demande était, bien entendu, subordonnéeà la condition que la production de fusils nen serait pasdiminuée.

Le problème des armes dont je viens de donner un aperçusommaire nétait quun côté de la question angoissantedu matériel qui se posait à nous. Le ravitaillement enmunitions en était lautre face. Jen montrerai brièvementles étapes.

A) Munitions de 75. Jai déjà dit que lapprovision-nement en munitions de 75 était prévu à raison de 1 300 car-touches montées par pièce en ligne. Un supplémentavait être mis en commande pour constituer la dota-tion des 240 pièces des nouvelles batteries du plan XVII.Bref, à la mobilisation, il existait 4 866 167 cartouches :

V. Les munitions.

soit 1 190 coups par pièce dont

0 - cartouches à obus à balles.

cartouches à obus explosifs.