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2 (1932)
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NOUVELLES OPÉRATIONS A VERDUN

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sur des « moyens étroitement mesurés » et que, dans cesconditions, il devait « échelonner dans le temps et daprèsleur ordre durgence, les attaques » quil méditait, la rivedroite de la Meuse , avec la poche créée entre Fleury etlouvrage de Thiaumont, devant retenir au premier chefson attention. Ces opérations offensives ne devaient dail-leurs pas lui faire perdre de vue ses travaux de défense,qui lui permettraient de réaliser sur les parties défensivesdu champ de bataille des économies de forces au profitdes actions offensives.

A la suite de lattaque allemande du 11 juillet, le géné-ral Nivelle prescrivit au général Mangin, qui commandaitle secteur de Souville, de dégager dans le plus bref délaile fort de Souville et de reprendre le village de Fleury.

Nos contre-attaques du 15 et du 16 reportèrent notreligne à 400 mètres au sud de la route de Fleury ouvragede Thiaumont.

Renonçant alors aux attaques densemble, le généralMangin, en exécution des directives du général Nivelle,chercha, par une poussée continue et des offensives par-tielles, à atteindre la ligne que nous occupions avant lat-taque du 23 juin, jalonnée par louvrage de Thiaumont,le village de Fleury, la redoute des Fontaines (bois deVaux-Chapitre) et la carrière du Chênois.

Du 24 juillet au 5 août, malgré deux violentes contre-attaques allemandes que nous repoussâmes le 1 er et le5 août, nos troupes réussirent à réduire le saillant desVignes au sud de Thiaumont, à sétablir aux abordsimmédiats de Fleury, mais ne purent conserver le villagede Fleury elles étaient entrées le 3. Dans ces actions,près de 3 000 prisonniers étaient restés entre nos mains.

Le 28 juillet, profitant dune accalmie de la bataillede la Somme, je me rendis dans la zone des 4 e et 2 e arméesque je navais pas visitées depuis quelque temps. Je tenaisà montrer aux braves troupes qui combattaient-basque, si elles étaient passées au second plan dans mespréoccupations, elles nen restaient pas moins lobjet dema sollicitude et de mon admiration,