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« Si nos propositions sont approuvées, nous demandonsaux conférents :
« 1° D’arrêter d’une façon ferme, sur les bases précé-demment indiquées, le plan d’action de la coalition pourl’hiver 1916-1917 et le printemps 1917, et de mettre enharmonie avec cette décision leurs actions sur leurs frontsparticuliers ;
« 2° De fixer les dates approximatives auxquelles ildevra être exécuté ;
« 3° De déterminer la répartition des moyens qui serala conséquence des décisions arrêtées. »
Ce mémorandum avait été distribué aux différents com-mandants en chef ou à leurs représentants pour leur per-mettre de l’étudier avant l’ouverture de la conférence.
Je n’ai pas besoin d’ajouter qu’un exemplaire en avaitété envoyé au président de la République, au présidentdu Conseil et au ministre de la Guerre.
Les armées alliées étaient représentées à la conférence :
La Belgique par le général Wielemans, chef d’état-majorgénéral de l’armée belge ;
La Grande-Bretagne par les généraux Robertson, chefd’état-major impérial des armées britanniques, D. Haig,commandant en chef des armées britanniques en France ,et Maurice, chef du bureau des opérations du WarOffice ;
L’Italie par le général Porro, chef de l’état-major généraldes armées italiennes, et le colonel Tellini, chef du bureaudes opérations du grand quartier général italien ;
Le Japon par le colonel Nagaï, attaché militaire àParis ;
La Roumanie par les colonels Rudeanu, chef de la mis-sion militaire roumaine auprès du grand quartier généralfrançais, et Rascano, délégué du grand quartier généralroumain ;
La Russie par les généraux Palitzine, représentant deS. M. le commandant en chef des troupes russes et chefde la mission militaire russe, et Dessino, représentant