PROJETS D’OPÉRATIONS
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de l’état-major russe près du grand quartier généralanglais ;
La Serbie par le général Rachitch, délégué de l’arméeserbe près du grand quartier général français, et le colonelPechitch, sous-chef de l’état-major général serbe.
Pour la France , le général de Castelnau et moi.
En outre, le général Pellé et le colonel Billotte faisaientfonction de rapporteurs du Conseil.
Le général Wielemans, chef d’état-major général del’armée belge, était animé d’excellentes dispositions. Ilavait beaucoup travaillé à réorganiser son armée sur desdonnées modernes, et, malgré les grandes difficultés qu’ilavait rencontrées, il y était en somme parvenu. Il cher-chait à créer des contacts avec notre armée, en envoyantdes officiers de son armée dans nos centres d’instructionet des divisions dans nos camps, et il ne pouvait sortirque d’heureux effets d’un pareil rapprochement. Je doisajouter que la bonne volonté du général Wielemans neprévalait pas toujours contre les réticences de certains deses collaborateurs. C’est ainsi que la relève d’une divisiondu front avait été différée parce que le lieutenant-colonelMaglinse, chef du bureau des opérations, avait regardécomme impossible une pareille relève « pendant la bataillede la Somme (1) ».
Je ne cite ce détail que pour montrer que, dans l’état-major belge, il y avait encore des individualités qui ne serendaient pas bien compte des responsabilités qu’il fautsavoir assumer et des risques qu’il faut savoir courir à laguerre. La réunion qui allait s’ouvrir ne pouvait avoir qued’heureux effets, en permettant à l’armée belge d’affirmersa volonté d’être prête à toutes les éventualités de lacampagne de 1917.
Je n’ai pas besoin de parler ici ni du général Douglas
(1) Lettre du 12 novembre 1916, n° 1185, du lieutenant-colonelGénie. Dossier personnel du général commandant en chef, vol. II,cahier 4, pièce 10.