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2 (1932)
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PROJETS DOPÉRATIONS

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de létat-major russe près du grand quartier généralanglais ;

La Serbie par le général Rachitch, délégué de larméeserbe près du grand quartier général français, et le colonelPechitch, sous-chef de létat-major général serbe.

Pour la France , le général de Castelnau et moi.

En outre, le général Pellé et le colonel Billotte faisaientfonction de rapporteurs du Conseil.

Le général Wielemans, chef détat-major général delarmée belge, était animé dexcellentes dispositions. Ilavait beaucoup travaillé à réorganiser son armée sur desdonnées modernes, et, malgré les grandes difficultés quilavait rencontrées, il y était en somme parvenu. Il cher-chait à créer des contacts avec notre armée, en envoyantdes officiers de son armée dans nos centres dinstructionet des divisions dans nos camps, et il ne pouvait sortirque dheureux effets dun pareil rapprochement. Je doisajouter que la bonne volonté du général Wielemans neprévalait pas toujours contre les réticences de certains deses collaborateurs. Cest ainsi que la relève dune divisiondu front avait été différée parce que le lieutenant-colonelMaglinse, chef du bureau des opérations, avait regardécomme impossible une pareille relève « pendant la bataillede la Somme (1) ».

Je ne cite ce détail que pour montrer que, dans létat-major belge, il y avait encore des individualités qui ne serendaient pas bien compte des responsabilités quil fautsavoir assumer et des risques quil faut savoir courir à laguerre. La réunion qui allait souvrir ne pouvait avoir quedheureux effets, en permettant à larmée belge daffirmersa volonté dêtre prête à toutes les éventualités de lacampagne de 1917.

Je nai pas besoin de parler ici ni du général Douglas

(1) Lettre du 12 novembre 1916, n° 1185, du lieutenant-colonelGénie. Dossier personnel du général commandant en chef, vol. II,cahier 4, pièce 10.