LE CONTROLE PARLEMENTAIRE
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butions actuelles en demeurant adjoint au chef d’état-majorgénéral.
Les officiers accompagnant aux armées les délégués parle-mentaires établiraient des rapports dont copie vous seraitadressée. Vous recevriez également copie des rapports établispar les membres des Commissions, et vous auriez à me faireconnaître votre avis sur les observations formulées.
Ce système d’information, tant par l’Inspection généraledes services que par un organe de l’état-major de l’armée, seraitcomplété par les visites personnelles des sous-secrétaires d’Étatdans leurs services respectifs et par celles du ministre.
Je vous prie de me faire connaître si vous pouvez mettreà ma disposition le général Belin dans les conditions indiquéesci-dessus, et de m’adresser, èn même temps, les noms de ceuxdes officiers qui pourraient être attachés à son service.
Quant aux détails d’organisation de l’Inspection, ils pour-raient, dès maintenant, être étudiés de concert entre le généralBelin, le major général et le chef de l’état-major général.
Signé : Roques.
Le lendemain 2 août, je me rendis au début de l’après-midi à Paris , et je remis à M. Briand, président du Conseil,le texte d’une lettre que je me proposais d’adresser auministre de la Guerre, en réponse à celle qu’on vient delire. Je préférais traiter cette question directement avecle président du Conseil, qui avait une profonde connais-sance des milieux parlementaires, pouvait mieux juger queRoques du danger des solutions proposées par ce dernier,et qui, pour tout dire, m’inspirait plus de confiance que leministre de la Guerre.
Au grand quartier général , le 2 août.
Le général commandant en chefà Monsieur le ministre de la Guerre.
Par lettre du 1 er août, vous me faites connaître de quellemanière vous avez l’intention d’organiser aux armées, d’unepart, le contrôle du gouvernement (en l’espèce, le ministrede la Guerre), d’autre part, le contrôle du Parlement.